L’enfant unique porte en lui tous les espoirs de ses parents

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L’enfant unique<porte en lui tous les espoirs de ses parents. Il est unique! Son développement d’enfant est en miroir de son père si c’est un garçon, ou de sa mère si c’est une fille. Il faut aussi prendre en compte le rang de fratrie auquel appartient la père ou la mère .

Si le père est un enfant ainé porteur de « responsabilités d’ainé », l’enfant unique peut devenir un « ainé » sans fratrie biologique mais il essaiera de reproduire dans une fratrie symbolique.

Si le père est le benjamin,le dernier porteur » d’insouciance », l’enfant unique peut devenir un « benjamin » sans fratrie biologique, mais il essaiera de retrouver plus tard cette place dans une fratrie symbolique

Il en est de même avec le rang de fratrie occupé par la mère .

L’enfant unique porte en direct la symbiose de son père et de sa mère, ses archétypes masculins et féminins sont en ligne directe , alors qu’une fratrie avec une position nette d’ainé(e), cadet(te), benjamin(e) permet à l’enfant suivant sa position de prendre sa « place ». L’existence de sa fratrie constitue un filtre nécessaire pour qu’il puisse se construire.

Rappelez vous! Nos parents sont des dieux, notre fratrie nous permet de construire nos premiers liens sociaux, porteurs de notre devenir plus tard, sans fratrie, l’enfant unique se construit dans une identité « enfermée » dans celle de ses parents .

L’enfant unique devient vite adulte, il aura tendance à préferer les adultes, il recherchera une présence rassurante et mature si ses parents sont des ainés, ou plutôt le côté rassurant des personnes qui vont pouvoir le prendre en charge si ses parents sont des benjamins.

La plus grande difficulté de l’enfant unique est d’être l’enfant unique de parents dont le père est un enfant avec un rang « moyen » et une mère avec un rang « moyen ».

Un enfant de rang moyen est un enfant qui a du mal à se situer dans sa fratrie car il n’est pas l’aîné ni le benjamin, et même dans le cadre d’une fratrie nombreuse, sa position fait qu’il ne se reconnait pas en terme de référence. Attention l’enfant cadet a sa place, il est le cadet de son frère ainé mais peut être l’ainé de son petit frère, l’enfant moyen lui, ne peut jouer ce rôle.

La difficulté initiale des parents de rang « moyen » ne peuvent qu’ajouter à la difficulté de l’enfant unique moyen à trouver sa place.